Portrait de Maker #99 : Cédric Dayot

Baroudeur, électricien de formation et musicien depuis 20 ans, Cédric Dayot est aujourd’hui cogérant de l’atelier up’cycle, une société rennaise de réparation de vélos à domicile. Après avoir suivi la formation technicien cycle à l’EMBA de Quimper il intervient avec son acolyte Gwen, directement chez les particuliers, mais aussi dans les entreprises de la métropole rennaise pour réparer ou rénover les vélos qui en ont besoin. Leur devise : « le vélo pour tous ».

Qui es-tu ?

Bonjour à tous les Makers !
Je me présente, je m’appelle Cédric, j’ai 43 ans et je suis cogérant de l’atelier up’cycle, une société rennaise de réparation de vélos à domicile.

L’atelier up’cycle a vu le jour en 2021 sur Rennes. Peux-tu nous présenter plus en détail l’entreprise ainsi que ton associé ?

Notre entreprise a vu le jour en septembre 2021 et nous sommes deux : Gwen et moi-même.
Nous intervenons directement chez les particuliers, mais aussi dans les entreprises de la métropole rennaise pour réparer ou rénover les vélos qui en ont besoin. Nous voulons apporter un service de proximité dans des endroits où l’accès à la réparation n’est pas forcément évident. Nous sommes également présents sur deux marchés (Acigné et Pacé) mais aussi sur des événements culturels.

Quels sont les rôles de chacun au sein de L’atelier up’cycle et quelles sont vos valeurs ?

Nous réparons tous les deux. Gwen s’occupe des commandes et de l’administratif, quant à moi je suis plus sur la com et la prospection d’entreprises.
– Nos valeurs : Nous sommes pour le recyclage plutôt que l’achat neuf, nous nous inscrivons dans une logique de consommation plus responsable.
– Notre devise « le vélo pour tous » : nous réparons tout type de vélos, celui trouvé chez emmaüs à 5 € mais aussi des vélos plus hauts de gamme. Point de snobisme de notre part !!!

Quels ont été vos parcours et quelles ont été vos motivations pour vous lancer dans cette aventure entrepreneuriale ?

Nos parcours sont un peu atypiques : Gwen a évolué dans l’encadrement du sport de haut niveau (il a été notamment un des entraineurs de l’équipe de France de Kayak durant de nombreuses années). Il a ensuite exercé le métier de charpentier.
Quant à moi, j’ai plutôt baroudé dans le monde de la musique pendant 20 ans et j’étais électricien en parallèle.
Notre motivation première : tenter une nouvelle aventure, un nouveau challenge à 40 ans passés. Avoir l’impression de faire quelque chose de bénéfique pour les autres mais aussi pour la planète.

Réparer des vélos c’est tout un art. Quelles compétences sont nécessaires pour pratiquer ce métier, quelle formation as-tu suivie ?

Nous avons suivi la formation technicien cycle à l’EMBA de Quimper. Nous continuons de nous former quotidiennement, sur le terrain car la mécanique vélo c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. Le matériel évolue sans cesse.
Les compétences nécessaires : être rigoureux dans les process de réparation et de diagnostic, mais aussi d’être débrouillard, surtout quand tu fais ça en itinérant.

Qui sont vos clients et comment faites-vous pour les démarcher ?

Nos clients sont principalement des vélotafeurs. Des personnes qui utilisent leurs vélos comme moyen de transport principal pour leurs trajets domicile travail. Il y a un petit ralentissement sur l’activité du vélo l’hiver, car les conditions météo rebutent beaucoup de gens :).
Pour la prospection, c’est envoi de mail aux entreprises, réseaux sociaux, flyage dans les commerces, presse papier, porte à porte et surtout le réseau.

Rencontrez-vous des difficultés particulières au quotidien ? Si oui, quelles sont-elles et comment y remédiez-vous ?

Comme toute jeune entreprise, nous en rencontrons quotidiennement. C’est notre première boite et nous apprenons tous les jours de nos erreurs. Nous avons la chance d’être bien entourés et soutenus par nos proches.
Sur le terrain de la réparation : L’état de certains vélos sur lesquels nous intervenons :)))))) mais surtout la difficulté à obtenir toutes les pièces détachées. Il existe une énorme variété de références selon le type de vélo. Le marché est très segmenté et business oblige, on retrouve des problèmes de compatibilité. Ajoutez à ça une pénurie mondiale de matières premières…
Heu je crois que j’ai fait le tour des difficultés.

Quelles sont les ambitions pour L’atelier up’cycle dans les mois à venir ?

Notre ambition est que nos clients (que l’on espère de plus en plus nombreux) soient satisfaits et prennent du plaisir à utiliser leur vélo une fois réparé.
Pouvoir développer notre activité de custom de bikes sur notre temps libre pour le fun, car c’est quelque chose qui nous tient à cœur, mais que nous avons dû mettre en retrait à cause de l’activité de réparation qui nous a pris tout notre temps jusque-là.

Et ton vélo à toi, c’est quoi ?

Mon Bike c’est un vieux « gitane avenir »  des années 90 que je kiffe grave pour la pratique urbaine: je le trouve beau, léger et puis ben si on me le chourre, vu qu’il ne m’a pas coûté bien cher alors je pourrais m’en remettre après une petite larme.
Merci à Makeme pour cette petite interview.

Jean-Marc Méléard
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