Spécialiste de la formation à l’impression 3D pour les écoles, professionnels, entreprises et particuliers, que l’on soit initié ou novice ; petits ou grands, le Tarmack c’est l’impression 3D par et pour tous !
Qui êtes-vous ?
Bonjour ! Houla par où commencer ?? Je suis parisienne ? Aïe … plus pour très longtemps ! 😉 depuis près de 15 ans, je participe au développement d’organisations qui travaillent particulièrement sur les enjeux d’éducation, d’insertion professionnelle et d’inclusion. En 2015, j’ai cofondé Le Tarmack spécialisé dans la formation à l’impression 3D. On dit qu’un parcours comme celui-ci est « atypique », mais en fait tout est cohérent : le partage, la transmission et l’innovation !
En 2015, année de création du Tarmack, l’impression 3D commençait tout juste à faire parler d’elle et les outils numériques n’étaient pas encore aussi démocratisés. Comment vous est venue l’idée de ce projet ?
À cette époque beaucoup d’entreprises ou de particuliers achetaient des imprimantes 3D pour « faire cool », mais très vite ils la laissaient dans un coin. On s’est donc dit que si on voulait vraiment démocratiser cette techno il y avait intérêt à apprendre aux gens à s’en servir (modélisation + impression 3D).
C’est venu assez vite après surtout de la part des écoles d’ES et des entreprises.
Par ailleurs, rendre la fabrication d’objet accessible à tous c’est un peu la marche du monde : nous sommes de plus en plus à produire localement la juste quantité d’objets dont on a besoin et consommer différemment.
Et si on veut le faire, il faut savoir se servir d’une imprimante 3D !
Après 4 ans d’activité, que pouvez-vous nous dire sur la place des outils numériques dans notre société ? Sont-ils plus accessibles et connus du grand public ?
Il y a ce mouvement paradoxal où d’un côté nous voulons faire de plus en plus de DIY et de l’autre côté on voudrait avoir des kits clés en main pour le faire. Par exemple, nous avons conçu et fabriqué la FabPocket, une box d’initiation à l’impression 3D qui a remporté un vif succès auprès des entreprises, car vous aviez tout pour vous initier tout seul ; et en même temps elles voulaient des sessions de formation faites par des humains.
Cependant, oui c’est indéniable tout le monde connait au moins le nom « impression 3D » après pour s’en servir c’est autre chose ! Mais tant mieux on aura toujours du boulot ! 😊
Avez-vous des exemples de projets sur lesquels vous travaillez avec le Tarmack ?
Je viens de vous parler de La FabPocket, cette box lancée en 2017 et conçue par mon associé Samuel Verspieren. Nous ne la commercialisons plus pour le moment, car on cherche à l’optimiser encore avant de relancer la fabrication. Aussi par exemple on intervient dans les écoles d’Enseignement Supérieur avec plusieurs modèles d’interventions, de quelques heures à un semestre. L’objectif est de leur faire comprendre la logique de la 3D pour l’impression puis ils doivent conceptualiser, modéliser et imprimer un objet avec des contraintes d’emboitement ou d’imbrication par exemple, cela montre bien les possibilités de l’impression 3D et c’est assez fun ! Je sors d’une formation où un groupe a modélisé puis imprimé un Rubik’s Cube en entier alors qu’ils n’avaient jamais modélisé de leur vie !
Vous gérez également le développement commercial d’une plateforme de mis en relation appelée « United 3d Makers », pouvez-vous nous expliquer son principe ? À qui est-elle destinée ?
United 3D Makers est une plateforme d’impression 3D et de design 3D en ligne sécurisée, conçue principalement à destination des PME et des artisans, mettant à leur disposition des designers 3D et des imprimeurs 3D professionnels. Le client dépose son fichier 3D et accède automatiquement à plusieurs technologies et matériaux pour faire imprimer son objet, un prix fixe lui est proposé, il n’a plus qu’à sélectionner son imprimeur. On peut aussi déposer un projet à modéliser en 3D et ainsi recevoir plusieurs devis rapidement. Une réponse adaptée au besoin de chaque projet existe sur www.united-3dmakers.com, alors n’hésitez pas et rejoignez-nous !
Vous développez un projet de Tiers-lieu en Bretagne, pouvez-vous nous en dire plus ?
Oui c’est super enthousiasmant ! Avec Sébastien Pottier, néo-maraîcher, on monte le « Kerlieu » qui vient d’être accéléré 3 jours à Rennes. Le Kerlieu sera un lieu de vie pour se (re)connecter à son milieu avec un espace de Maraîchage et un espace Labo de transformation de la matière déclinée en 3 activités : cuisiner / fabriquer / travailler. En gros un cooklab, un FabLab et un espace de coworking avec formations (of course !).
Les publics visés sont les artisans/Makers et particuliers (enfants/adultes) et les entreprises qui vont pouvoir greenworker et vivre pendant quelques jours ou plus au Kerlieu en séminaire. Ouverture vers Lorient courant 2020, on vous en dit plus bientôt !
