
Ingénieur et maker passionné, Romain Boutrois aime donner vie aux idées depuis toujours. Après un DUT en électronique puis une école d’ingénieur en robotique, il accompagne en freelance de nombreuses entreprises dans la conception de produits innovants, du prototype à l’industrialisation. En parallèle, il fonde Elio et crée Eliobot, un petit robot à construire et programmer dès 10 ans, pensé pour rendre les sciences et la tech ludiques et accessibles. Après avoir conquis des milliers d’enfants, Eliobot revient dans une nouvelle version plus expressive prête à partager émotions et défis créatifs. Pour soutenir cette évolution et débloquer de nouveaux accessoires et un futur jeu mobile, une campagne de financement participatif est en cours sur MyMoojo : une aventure où chacun peut contribuer à l’éducation technologique de demain.
Qui es-tu ?
Je suis Romain Boutrois, ingénieur, maker et fondateur d’Elio, la startup qui rend la tech ludique et amusante pour les plus jeunes.

D’où te vient ta passion pour la robotique, et quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
Depuis mon enfance, j’adore bricoler, créer de mes mains et surtout donner vie à ces créations. C’est cette envie qui m’a guidé dans mes études, à commencer par un DUT en électronique et programmation pour ensuite enchaîner sur des études d’ingénieur en robotique.
Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir ingénieur freelance en robotique ?
Avant même la fin de mes études, j’ai commencé à travailler dans l’aéronautique, que ce soit dans de grands groupes ou des startups. Mais rapidement, j’ai eu envie d’entreprendre ; j’ai donc décidé de poursuivre mon travail d’ingénieur en tant que freelance, ce qui m’a permis d’accompagner des dizaines d’entreprises dans le développement de leurs produits.
Quels projets accompagnes-tu aujourd’hui, et qu’est-ce qui guide tes choix ?
Une majorité de projets que j’ai accompagnés sont des entreprises qui souhaitent développer un nouveau produit. Je les accompagne donc dans toutes les étapes en partant du cahier des charges, puis la conception, le prototypage, etc., jusqu’au lancement de l’industrialisation du produit. Les domaines sont vastes : ça va du vélo électrique aux objets connectés, en passant par les drones. Mais ce qui me motive le plus à chaque fois, c’est le challenge technique à relever.
Peux-tu nous présenter Eliobot ? Comment est né ce projet et à qui s’adresse-t-il ?
Quand j’étais étudiant, je passais tout mon temps libre dans les fablabs du coin à bidouiller et à partager avec les autres membres. Rapidement, j’ai eu envie de créer un support facilement accessible, notamment aux plus jeunes. C’est comme ça qu’Eliobot est né : un petit robot à construire et à programmer soi-même à la maison dès l’âge de 10 ans. Sa mission est de rendre les sciences et la tech ludiques en devenant un compagnon d’aventure qui va guider les enfants dans une série de tutoriels et de défis alliant électronique, programmation et impression 3D.

Quelles ont été les principales étapes ou défis dans la création d’Eliobot ?
Pour moi, faire des robots, ce n’est pas très compliqué, j’en conçois depuis 10 ans et Eliobot est un robot plutôt simple. Le gros challenge a été de le rendre accessible à des enfants qui n’en ont parfois jamais vu et d’arriver à les faire programmer. Mais pour y arriver, la solution la plus simple et efficace était de le mettre entre les mains d’enfants, de parents et de professeurs, de voir comment ils s’en servaient puis d’ajouter, modifier ou supprimer certaines fonctionnalités ou éléments de design.
As-tu d’autres projets en cours ou à venir dont tu peux nous parler ?
Quatre ans après le tout premier prototype, plusieurs évolutions et surtout après que des milliers d’enfants l’ont testé et approuvé, on vient tout juste de lancer une nouvelle version de notre petit robot, encore plus mignon et surtout plus affectif que jamais puisqu’il peut maintenant communiquer ses émotions auprès des utilisateurs. Et puisque notre communauté a toujours été un élément clé dans le développement d’Eliobot, on lance cette nouvelle version sous forme d’un financement participatif pour permettre à tous nos membres (actuels et futurs) de découvrir cette nouvelle version en avant-première.

Qu’est-ce qui te motive aujourd’hui dans le développement d’Eliobot ou dans tes autres projets ?
Ce qui me motive le plus, c’est de voir comment le simple fait de réussir à animer un petit robot donne le sourire à des milliers d’enfants (petits comme grands d’ailleurs !). Les sciences et la tech sont des sujets qui ont tendance à impressionner, mais ils peuvent également devenir très amusants !
La campagne de financement participatif pour Eliobot vient de démarrer. Quels sont vos objectifs et comment peut-on y contribuer ?
Il y a plusieurs paliers au financement : le premier nous permettra de lancer la production de la nouvelle version d’Eliobot, les suivants d’y ajouter des accessoires cosmétiques et fonctionnels, et le dernier palier nous permettra de lancer le développement d’un jeu mobile. Pour participer à la campagne, tout se passe sur la plateforme MyMoojo à cette adresse : https://www.mymoojo.com/elio/.
Comment vois-tu ton rôle dans la communauté Maker, et quel conseil donnerais-tu à celles et ceux qui veulent se lancer ?
C’est grâce à la communauté et à l’esprit maker que j’ai pu devenir ingénieur et travailler sur tous ces beaux projets. Aujourd’hui, j’ai envie de partager à mon tour. Pour se lancer, c’est super simple : il suffit de commencer avec un premier projet, comme par exemple un petit robot !